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RAÄVENA
/!\ 𝙏𝙒 : 𝙎𝙘𝙚𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙫𝙞𝙤𝙡 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙘𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 /!\
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Les jours suivants furent rythmés par nos devoirs d'esclaves, toujours les mêmes tâches, les mêmes ordres et les mêmes insultes. Enfin, pour ma part, j'avais un ashia un brin trop curieux qui venait la plupart du temps me rendre visite, ce qui animait un peu mon quotidien. Pourtant, je n'étais pas plus heureuse, parce que je voyais Valaine dépérir sous mes yeux sans pouvoir y remédier. Ce salaud continuait d'abuser d'elle avec une brutalité hors du commun. La brisant plus à chaque fois qu'il posait ses sales pattes sur elle. L'innocence que j'avais connue chez elle au début avait intégralement déserté, ne laissant place qu'à un vide sans fin.
J'avais aussi eu peur de ce qui aurait pu se passer avec Aolis après qu'il ait complètement recouvré ses esprits. Mais à ma grande surprise, il n'avait absolument rien fait. Il s'était contenté de retrouver son attitude pleine de déconsidération à mon égard, comme si je n'étais rien de plus qu'un déchet sur son chemin.
J'étais pourtant incapable d'y croire.
Il avait été bien trop prévenant, bien trop doux pour que je puisse prendre au sérieux ce mépris. Le mépris, le vrai, je savais ce que c'était, puisque je l'avais quasiment côtoyé toute ma vie. Si au début, son dégoût pour moi avait été réel, ce n'était plus le cas. Ça ne voulait pas dire qu'il appréciait les miens maintenant, loin de là, il regardait toujours Valaine avec aversion et condescendance comme si elle n'était rien de plus qu'un parasite répugnant qu'il fallait éliminer. J'étais la seule avec qui c'était différent.
Et ça ne me plaisait vraiment pas.
Je souhaitais qu'il continue de me détester comme ils le faisaient tous. Qu'il me dénigre, qu'il se moque de moi, qu'il me frappe et toute autre chose qui m'aurait poussée à pouvoir me dire que ce souverain n'était pas une exception parmi ses sujets. Que je puisse le haïr sans limites. Mais à chaque fois que j'essayais de recommencer, un poids lestait ma poitrine de manière douloureuse et les souvenirs de cette soirée revenaient de plus belle. Alors quoi ? Qu'est-ce que je devais faire de tout ça ? Aller le remercier ? Pas question, une nuit n'effaçait pas les actes de toute une vie. Tout ce que je pouvais faire, c'était d'attendre que ces sentiments se fanent et disparaissent. Et tant qu'il continuait de l'ignorer, tout devrait bien se passer.
***
Assise sur une caisse avec les autres à observer le jour déclinant à l'horizon, j'inspirai longuement l'air frais et iodé de la mer qui nous faisait face. Avec la grande quantité d'odeurs que l'on trouvait dans la colonie, je n'avais pas remarqué qu'elle était si proche. C'était la voie la plus rapide pour se rendre à Naärahi, la seconde cité elfique du royaume, de ce que j'avais entendu en laissant traîner mes oreilles. J'y avais longtemps demeuré quand j'étais adolescente. Mon premier maître y vivait. Il devait toujours y résider d'ailleurs. Je ne gardais pas un très bon souvenir de cet elfe à la chevelure argentée très critique et taciturne. Il passait la plupart de son temps enfermé dans sa bibliothèque ou dans son bureau. Il s'était montré particulièrement sévère dans mes châtiments lorsque je n'effectuais pas une tâche correctement et la gamine que j'étais à cette période en avait pleuré des nuits entières.
Mais il n'avait jamais abusé de moi sexuellement. Il n'avait d'ailleurs jamais manifesté un quelconque attrait pour la chair à vrai dire. Probablement était-ce la raison pour laquelle il n'était pas marié à l'époque ? Et j'étais persuadée qu'il ne l'était toujours pas. J'était restée à son service pendant presque quarante ans avant qu'il ne me revende à un congénère qui s'était montré très intéressé par moi. Un long frisson m'escalada le dos au souvenir de ce second maître. Je chassai les réminiscences de ces abus qui remontaient des abîmes de mon esprit. Lui, j'aurais préféré l'oublier purement et simplement.
Je revins sur terre quand on nous fit embarquer sur l'un des grands navires qui avaient été apprêtés pour le déplacement. Je vis du coin de l'œil les silhouettes familières de Revi et Illume qui bavassaient avec Erzaren et d'autres elfes. Je n'aurais pas imaginé qu'ils soient aussi du voyage, c'était plutôt étrange, mais ce n'était pas mes affaires. Même si je sentais que j'allais encore avoir Revi dans les pattes lors de ce voyage. Prenant place dans un coin avec mes comparses, je m'assis et observai l'agitation autour de moi. À y regarder de plus près, les elfes me faisaient réellement penser à une colonie d'abeilles, chacun savait en détail ce qu'il avait à faire et le faisait à la perfection sans jamais gêner les autres. La seule différence notable avec ces insectes étant qu'ils avaient un roi à la place d'une reine.
Des modèles qui représentaient à merveille la vie en groupe.
Cette incroyable coordination dura jusqu'à la nuit tombée, plus précisément jusqu'au moment où nous levâmes enfin l'ancre pour prendre le large. Nous avions été détachés pour pouvoir nous occuper de la noblesse présente sur l'embarcation. Il ne fallut pas bien longtemps pour que Valaine disparaisse de mon panorama, même si, je savais parfaitement qui l'avait demandée. Ne s'arrêtait-il donc jamais ? Le cousin d'Aolis et Edea ne valait pas mieux qu'un animal en chaleur. La simple action de penser à lui provoqua un vif sentiment de nausée chez moi.
C'était lui qui devrait porter un collier et une laisse.
Voire même une ceinture de chasteté.
Pourriture.
Je poursuivis mon labeur avec une certaine hargne. Cette dernière entièrement due à la colère que je ressentais pour cet elfe aux yeux trop pâle. Mais à ma grande surprise, la cadette du souverain ne l'avait pas fait quérir. Hum, peut-être était-elle trop occupée avec sa famille ? Soit, ce n'était pas grave, ce n'était pas comme si elle ne trouverait pas du temps pour me demander dans les jours à venir. L'appétit sexuel d'Edea était particulièrement développé, lui aussi. À croire qu'ils avaient de sérieux problèmes de frustration dans cette famille, que le sexe était un besoin si fort qu'ils ne pouvaient pas y résister. On était bien loin de l'image de créatures sage et incapable de céder au vice qu'ils présentaient à tous.
Je m'assurai que tous ces bourgeois aient bien rejoint leurs cabines et qu'ils ne manquaient de rien avant de regagner le pont du bateau, prévoyant pouvoir profiter d'une soirée de repos. Mes espoirs furent réduits en cendres lorsqu'un attroupement de soldats se fit voir et je discernai mes trois camarades mâles au milieu de ce regroupement d'oreilles pointues. Qu'est-ce que ces salauds étaient en train de faire ? Je plissai un peu les paupières dans l'espoir de pouvoir mieux distinguer la scène qui se jouait entre les corps.
— Ah, on pensait que tu ne reviendrais jamais, articula soudainement une voix derrière moi.
Et avant que je n'aie eu l'opportunité de réagir, une grande main se referma sur une grosse masse de mes mèches couleur nuit. Ce geste me tira un petit glapissement de stupeur alors que je me sentis obligée d'avancer vers le rassemblement. Plus nous approchions, plus je pus distinguer des vêtements éparpillés sur le sol et je compris. J'étais la plus âgée des vampires sur ce bateau, donc je ne me faisais plus prendre par surprise par ce genre de chose.
— Elle devrait pouvoir nous aider à nous amuser un peu, déclara l'elfe qui me maintenait toujours par les cheveux.
— Tu es sûr ? se hasarda l'un des autres. Dame Edea l'a quand même accoutrée, peut-on réellement la toucher ?
— Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas, elle ne l'a pas publiquement proclamée comme son esclave après tout. Il suffit de ne pas abîmer ces jolis vêtements et tout ira bien.
Suite à mes mots, je sentis l'air frais de la nuit venir me mordre la peau alors que mes habits furent ôtés et jetés à terre. Puis, ce fut à mon tour de rejoindre le sol, devant Qadir, Paine et Tearle, eux aussi dénudés. Je les avais déjà vus nus dans la rivière la première fois où ils étaient arrivés parmi ces elfes, mais là, la situation était radicalement différente. Il ne s'agissait pas d'un bain, mais d'une humiliation publique dans l'unique but de divertir ces soldats qui s'ennuyaient après une journée de labeur.
— Aller, sang pur, fais-nous bander tout ça puisqu'ils sont visiblement insensibles à leur charme mutuel, railla l'un d'entre eux dans mon dos.
Évidemment, personne ne pourrait avoir une érection dans une situation comme celle-ci. Et quand bien même si l'un d'eux avait été attiré par le même sexe, c'était bien trop dégradant pour être excitant. Sauf que nous n'allions pas avoir le choix, sinon nous en subirions les conséquences. Je me mis dès lors à dissocier, y parvenant parfaitement cette fois-ci, tout en m'approchant de mes comparses pour exécuter l'ordre qu'on m'avait donné. J'agissais de manière tout à fait mécanique, à ce moment-là, je n'étais plus qu'un corps, rien de plus. Je ne ressentais rien à caresser, embrasser, mordille, lécher et stimuler mes camarades. Je savais juste que plus tôt je le ferais, plus vite ce moment horripilant prendrait fin. Quand nos tortionnaires furent satisfaits, je me retrouvai écartée pour terminer dans les bras de l'un deux qui eut vite fait de me jeter à nouveau à terre pour venir me surplomber de sa personne.
Je ne le regardais même pas, le laissant l'utiliser comme une vulgaire poupée de chiffon. Mes yeux fixaient le ciel au-dessus d'eux, contemplant la mer d'étoiles qui s'y trouvait. Je m'arrêtai également sur les grand-voiles bleu nuit presque invisible à leur sommet à cause de la pénombre. La seule chose qui les rendait discernables dans l'obscurité, c'était les lumières présentes sur le pont, et encore, on ne voyait que leur base. Je respirais aussi l'odeur salée de l'eau qui venait envahir mes narines. Le ciel se mit bientôt à remuer de haut en bas tandis que le parfum de l'excitation se mêlait à celui iodé. La voute nocturne disparut, tout à coup, pour être remplacée par la vision d'une chair claire et l'effluve de la mer laissa définitivement place à celle de la peau. Ma gorge se retrouva obstruée, provoquant un mouvement de rejet automatique de mon corps.
— Vomis-moi dessus et je te jure que je t'arracherai la langue, vampire.
Malgré mon état de dissociation, j'essayai de contrôler mon estomac alors que j'étais abusée. Il ne voulait pas que je régurgite sur lui, mais en se montrant si brusque, il me rendait la tâche on ne peut plus difficile.
Je perdis bien vite la notion du temps, me laissant utiliser. Ils m'étaient tous passés dessus, plusieurs fois pour certains. Ils avaient même forcé les trois garçons à me violer eux aussi après les avoir humiliés en les obligeant à faire des choses dégradantes ensemble, à quelques centimètres de moi quelques instants plus tôt. Dans le but de définitivement briser le peu d'estime que nous pouvions encore avoir pour notre propre personne. Et lorsqu'ils jaugèrent en avoir eu assez, ils nous abandonnèrent sur place, comme de vulgaires déchets. Quand enfin mon corps ne se sentit plus en danger et qu'il m'autorisa à reprendre mes esprits. Encaissant dès lors les douleurs que je n'avais pas ressenties jusque-là et ce fut sans surprise que je découvris un peu de sang sur mes cuisses. Sans parler du sperme qui souillait ma peau, l'intérieur de mon ventre, ainsi que celui de ma bouche.
Je me retrouvai également dans l'incapacité de dire quoi que ce soit, ma gorge était douloureuse. L'un de ces elfes m'avait étranglée si fort que le simple fait de déglutir était source de souffrance. J'imaginais aussi sans mal les divers couleurs dont allait se parer mon épiderme une fois que les hématomes auraient fait leur apparition. Et impossible de mettre de la main sur du sang, même animal, pour pouvoir accélérer le processus de guérison. Je me contentai alors de me relever pour pouvoir me rhabiller. Le tout dans un silence partagé par mes semblables qui m'imitèrent pour ne pas rester nus et ainsi tenter de dissimuler la honte qui leur collait maintenant à la peau.
***
Après avoir nettoyé le pont, nous étions partis nous terrer dans un coin dans un mutisme lourd. Qu'est-ce qu'il y avait à dire de toute façon ? Faire un point sur le viol collectif que nous venions de subir ? Personne n'avait envie de parler de ça. Et c'était, de toute évidence, une première pour eux, je le voyais au vide dans leurs regards. Le même qui avait pris place dans celui de Valaine après qu'elle ait brutalement perdu sa virginité. Et je ressentais toute autant de compassion pour eux que pour ma camarade plus jeune. Le viol, ça détruisait n'importe qui, qu'on soit homme ou femme, l'impact psychologique était inimaginable, on vous retirait le droit d'être une personne. Je vis d'ailleurs Valaine revenir vers nous en traînant les pieds, le regard égaré en direction du sol. Ce ne fut que lorsqu'elle arriva à notre hauteur qu'elle leva enfin ses iris dans notre direction pour nous scruter et elle comprit ce qu'il s'était passé.
Elle ne parla pas, mais ne put s'empêcher de fondre en larme en se laissant tomber à genoux puis contre mes jambes étendues. Bien sûr, je vins déposer une main sur ses cheveux pour la caresser. Je ressentis tout d'un coup un poids contre mon épaule et en tournant légèrement la tête, je mis le nez dans la tignasse enflammée de Qadir. Je pouvais le sentir être secoué par des sanglots, même s'il n'émettait aucun bruit. Je les laissai s'épancher si cela pouvait les soulager, moi, ça faisait bien longtemps que je ne pleurais plus pour ce genre de choses. Je n'y arrivais tout simplement plus. Tout ce que je voulais, c'était prendre un bain pour effacer la sensation du foutre qui me collait à la peau et qui me donnait envie de me gratter à sang.
***
Arrachée à mon demi-sommeil au milieu de la nuit, je m'étais retrouvée devant la porte de la princesse. Je frappai trois petits coups, même si je désirais retourner me coucher plutôt que de répondre aux caprices de cette elfe. La voix familière d'Edea me donna la permission d'entrer dans la pièce, ce que je fis une seconde plus tard. Refermant le panneau de bois derrière moi, je levai les yeux en direction de la noble dame qui perdit bien rapidement son sourire en constatant ma condition.
— Mais... qu'est-ce qu'il s'est passé, Raävena ?!
Elle se redressa de son lit pour venir s'enquérir de mon état. Ses doigts fins frôlèrent la peau meurtrie de mon cou. L'empreinte de la main de celui qui avait serré ma gorge commençant à se dessiner. Je ne dis rien, la laissant s'agiter autour de moi jusqu'à ce que son attention se tourne en direction de mes jambes. Elle vit les traces d'hémoglobine séchées qui couraient le long de mes cuisses.
— Raävena, je...
— Ne me sors pas que tu es désolée, l'interrompis-je de ma voix cassée. Où que tu comprends, parce que tu ne pourras jamais comprendre...
— Si, je suis aussi une femme et je n'aimerai pas...
— Ça suffit, Edea !
Malgré mon mal de gorge, le comportement d'Edea me faisait bouillir de colère. L'ignorance de cette fille me rendait complètement folle, bon sang !
— Tu ne pourras jamais comprendre, tout simplement parce que tu es née avec une cuillère en argent, non, en or dans la bouche. Tu es une elfe, une des créatures les plus puissantes et les plus respectées du continent de Yiheon, et en plus tu es la sœur du roi. Tu penses réellement que tu peux me comprendre. Vraiment ?!
Je marquai une pause pour scruter les traits trop parfaits du visage de la femme en face de moi.
— Est-ce que tu peux imaginer perdre ta virginité avec un viol ? Est-ce que tu sais ce que c'est que d'être contrainte à manger pour ensuite qu'on te force à pratiquer une fellation brutale juste dans le but de te faire vomir et te faire ravaler ton vomi ? Est-ce qu'on t'a déjà pissé dessus, Edea ?!
Je souffrais à parler autant, mais il fallait que je m'exprime, sinon j'allais devenir folle. Je voulais que cette fille réalise qu'elle ne vivait pas dans le même monde que nous et qu'elle ne pourrait jamais comprendre. Et je m'étais retenue de lui dire les choses les plus sordides qu'on avait pu me faire. Parce que s'il y avait bien quelque chose qui n'avait pas de limites, c'était la cruauté.
— Alors, arrête de dire que tu comprends...
Je tournai les talons pour quitter la pièce, mais une prise sur mon poignet m'en empêcha. Lasse, je jetai un regard fatigué à la princesse, espérant qu'elle ait un peu de pitié et qu'elle me laisse partir. Je n'avais aucune envie de coucher avec elle après une soirée comme celle-là. Je fus alors attirée dans la toute petite salle de bain adjacente à la chambre et avant que je n'aie eue le l'occasion d'ouvrir la bouche, la porte se referma derrière moi. Je restai droite devant la minuscule baignoire en bois carrée pendant un long moment. Le besoin de retirer l'impression de crasse sur mon corps me poussa à me délester de mes vêtements et me glisser dans l'eau chaude déjà présente. Je ne perdis pas une seconde et commençai à frictionner activement ma peau. Il était vital que je me débarrasse de la sueur, du sperme et surtout de l'odeur d'excitation que mes agresseurs avaient laissés sur moi après leur méfait. Je frottai si longtemps que mon épiderme en fut douloureusement irrité, mais au moins, j'étais certaine de ne plus avoir aucune trace d'eux sur la plus petite partie de mon corps.
Je ne quittai pourtant pas la modeste baignoire, continuant de tremper dans l'eau. Le bas de mon visage vint se poser contre mes genoux que j'étais obligée de maintenir relevés pour pouvoir tenir dans le bain. Le silence qui régnait dans cette pièce était reposant, j'avais l'impression d'être entièrement coupée du monde extérieur, que rien ne pouvait m'atteindre. Un endroit sûr, quand bien même s'il l'était de manière éphémère. J'avais conscience de ne pas pouvoir rester cachée là éternellement, même si j'aimais cette idée. Dans quelques heures, ma terrible réalité reviendrait la saisir à la gorge pour me rappeler qui j'étais et surtout ce que j'étais : une esclave.
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